[TV] The Following – Saison 1

Synopsis : Joe Carroll, un serial killer diabolique, utilise la technologie pour créer une secte de tueurs en séries, tous reliés les uns aux autres alors qu’ils sont dispersés aux quatre coins des Etats-Unis. L’ancien agent du FBI Ryan Hardy, qui l’a traqué et capturé par le passé, qui a même écrit un livre sur lui et qui connait la moindre de ses ruses, se voit contraint de reprendre du service…

Source : Allocine

Joe Carroll est en train de dépecer une étudiante.

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C’était l’idée. Meurtres en série, cyber-délire sectaire, psychopathe charismatique, tensiomètre au taquet et Edgar A. Poe… What else ? Alors ouais, bien sûr, Joe Carroll c’est pas non plus Hannibal Lecter, mais allez, dans son genre il est pas trop mal et on lui trouve vite un certain charme. L’espace de quelques épisodes on est même prêt à pardonner la faute de goût de l’éternel agent brisé/alcoolique/asocial (sooo original) et globalement, la mayonnaise commence à prendre.

Et puis plus rien. Plutôt que de miser sur l’adrénaline, Mr Poe et le charisme du Pr Carroll, les épisodes finissent par s’embourber dans des histoires de coucheries dignes d’un mauvais Soap. « Qui baise qui ? » va devenir le facteur psychologique décisif et franchement : on s’ennuie. Les followers passent au second plan et c’est dommage, on était là pour ça. Au bout de 13 épisodes, quelqu’un va vaguement se souvenir qu’il n’en reste que deux pour boucler l’intrigue (qui n’était pas la vie amoureuse de Girly-Psycho, mince alors ! Mais c’était quoi encore le fil rouge au fait ?) et comme le collégien qui sent venir la fin de l’épreuve, on balance une conclusion bâclée et d’une nullité absolue, à des kilomètres du potentiel de base (parce que oui, y’en avait carrément un). Le tout avec un bon gros cliffhanger de dernière minute, histoire de sauver les meubles (starring le public) façon «See you the next season, bitches ! »

Parce que, oui, y’a une saison 2… Mr Poe voudrait d’ailleurs s’exprimer lui-même sur le sujet :

« Nous perpétrons certaines actions simplement parce que nous ne le devrions pas»

Merci, Mr Poe.